Je ne pensais pas dire ça un jour, mais c’est en me perdant un week-end que j’ai trouvé l’endroit qui a changé ma façon de voyager. J’avais l’habitude de réserver mes vacances à l’étranger, souvent à coup de vols low-cost et de « all inclusive » sans âme. Et puis, en remontant de l’Occitanie, j’ai bifurqué sur un panneau vers les gorges du Tarn, sans rien prévoir.
Ce coin ? C’était comme découvrir la France pour la première fois.
Qu’est-ce que j’ai trouvé dans ce coin perdu du Tarn ?
Des routes qui serpentent entre des falaises calcaires immenses, un ciel à couper le souffle, des rivières turquoise où l’on peut se baigner sans croiser la foule. Des villages comme Saint-Chély-du-Tarn, à flanc de roche, qui donnent l’impression d’avoir quitté l’époque moderne sans quitter la France.
Je suis resté deux jours, prévu un détour, puis finalement une semaine. Je n’avais jamais autant respiré. Pas besoin d’aller en Crète ou dans les Pouilles pour avoir ce genre de magie naturelle. Ici, tout est authentique, à taille humaine, et incroyablement vivant.
Pourquoi je n’ai plus envie de quitter la France depuis ?
Parce qu’en découvrant cette région, j’ai compris une chose : on ne connaît pas notre propre pays. On fonce souvent à l’aéroport en pensant que le dépaysement se trouve à 2 000 kilomètres, alors qu’il suffit parfois d’un détour.
Les paysages qu’on traverse au volant sont d’une richesse folle. Entre causses désertiques, plateaux verdoyants et rivières sculptées depuis des millénaires, c’est un livre d’histoire et de géographie à ciel ouvert. J’ai rencontré des producteurs de fromage, un couple qui élève ses brebis en bio, et des gens fiers de leur coin, heureux qu’on prenne le temps de le découvrir.
Et surtout : pas besoin de passeport, pas de bouchons d’aéroport, pas d’angoisse d’annulation. Juste une carte routière, une bonne playlist et quelques nuits en gîte ou sous tente.
Ce que ce voyage m’a appris sur mes envies de vacances
J’ai appris à ralentir. À voyager pour de vrai, pas pour collectionner des selfies. À savourer un paysage, une conversation, une sieste au bord de l’eau. Depuis ce voyage dans les gorges du Tarn, j’ai décidé de faire de la France mon terrain de jeu.
Et devinez quoi ? Je n’ai pas été déçu : les monts d’Arrée, le Queyras, le plateau de l’Aubrac… Chaque région a ses secrets. Et je suis loin d’avoir tout vu.