Vacances d’été, ces 5 destinations posent problème cette année et personne ne vous le dit

Lorsque l’été approche, chacun se rue sur les listes de « destinations à ne pas manquer ». Pourtant, il existe un autre classement, bien plus précieux pour éviter les mauvaises surprises : celui des endroits à éviter à tout prix cette année. Victimes de leur propre succès, certaines destinations voient leur situation écologique ou sociale se dégrader au point de remettre en cause l’intérêt – et parfois l’éthique – d’y voyager. Voici cinq destinations qui posent réellement problème cette saison, selon les dernières alertes des experts et des habitants.

Bali, l’île paradisiaque sous pression

Qui n’a jamais rêvé de s’évader à Bali ? Pourtant, cette île mythique d’Indonésie suffoque littéralement sous le poids du tourisme de masse. Les plages de rêve de Kuta ou Seminyak sont aujourd’hui méconnaissables, recouvertes de déchets plastiques, et la gestion des ordures est largement dépassée par l’afflux de visiteurs. Seulement 7 % du plastique est recyclé : le reste finit dans les rivières et l’océan. À cela s’ajoute une urbanisation anarchique qui menace les rizières et les traditions locales. Partir à Bali cet été ? Peut-être vaut-il mieux laisser la nature souffler et choisir une alternative plus durable.

Barcelone, la capitale catalane en révolte

Barcelone attire par son architecture, sa plage urbaine et son ambiance vibrante. Mais derrière cette façade, la ville est en crise. Locaux chassés du centre par la flambée des loyers, manifestations contre Airbnb, saturation des infrastructures : Barcelone ne cache plus sa lassitude face à l’afflux de visiteurs. Cette année encore, la municipalité sonne l’alarme : les touristes sont encouragés à repenser leur choix de destination, sous peine d’aggraver la fracture entre résidents et visiteurs. Même l’authenticité du centre-ville disparaît peu à peu sous la pression du tourisme de masse.

Koh Samui, le paradis menacé de Thaïlande

Si vous pensiez vous réfugier sur une île thaïlandaise, attention à Koh Samui. La crise écologique y prend une ampleur alarmante : 200 000 tonnes de déchets par an, une urbanisation galopante, des plages saturées et un système d’assainissement à bout de souffle. Les plages, autrefois préservées, subissent la rançon de la gloire, et les autorités appellent à une pause pour permettre à la nature – et à la population locale – de se relever.

Mont Everest, une montagne à l’agonie

Gravir le toit du monde, c’est le rêve de milliers d’aventuriers… qui laissent chaque année derrière eux des tonnes de détritus. Le Mont Everest, assiégé par le tourisme, croule sous les déchets, même humains, polluant les sources d’eau et détruisant la faune fragile des hauteurs. Les villages, jadis agricoles, sont devenus des hôtels et des boutiques à touristes. Aujourd’hui, guides et habitants réclament une limitation stricte du nombre de visiteurs. Y aller cette année ? La montagne aurait bien besoin d’une trêve.

Agrigente, la perle sicilienne en pénurie d’eau

La Sicile attire, mais cette saison, la ville d’Agrigente est à éviter. Victime de sécheresse chronique et de réseaux vétustes, la ville peine à fournir de l’eau à ses habitants et ses visiteurs. Les hôtels doivent acheter de l’eau potable à prix d’or, les sites antiques souffrent du manque d’entretien, et l’expérience touristique s’en ressent. Venir à Agrigente en 2025, c’est prendre le risque d’une pénurie… et de passer à côté de la beauté réelle du lieu, écrasée par la crise.

Dorine Alanoix

Dorine Alanoix

Je parcours le monde avec panache et envie ! J'aime découvrir de nouvelles cultures et partager mes expériences avec vous !