Fini les cartes pliées en accordéon et les topoguides qui prennent l’eau. Aujourd’hui, la vraie arme du randonneur, c’est son appli. Elles tracent les sentiers, détaillent les dénivelés, indiquent la météo et vous géolocalisent même hors réseau. Mais entre Visorando, Komoot et IGN Rando, laquelle mérite de partager votre sac à dos cet été ?
Visorando, la chouchoute des Français
Créée par deux Alsaciens en 2014, elle compte plus de 39 000 itinéraires en France et ailleurs. Même en version gratuite, elle permet un usage hors ligne, un luxe souvent payant ailleurs. La version Premium (25 €/an) ajoute des cartes IGN ultra-précises et un suivi de position par un proche, pratique pour rassurer la famille.
IGN Rando, la précision cartographique
Ici, c’est l’expertise géographique qui prime. Les cartes topographiques IGN offrent le relief le plus détaillé disponible. Les itinéraires couvrent toute la France, avec descriptifs complets et géolocalisation par un tiers gratuite. Le mode hors ligne, lui, passe par la version payante (22,99 €/an).
Komoot, la globe-trotteuse numérique
Pensée d’abord pour les cyclistes, elle cartographie aujourd’hui le monde entier. Plus de 45 millions d’utilisateurs y ajoutent chaque jour de nouveaux tracés. Le premier secteur est offert, chaque autre coûte 3,99 €, ou bien 29,99 € pour le monde entier en illimité. L’appli brille par sa fluidité et son interface, mais il faut investir pour exploiter tout son potentiel.
Les challengers à surveiller
AllTrails, ultra-complète mais payante, séduit les voyageurs internationaux. MaRando, officielle de la FFR, mise sur la fiabilité. Decathlon Outdoor joue la carte 100 % gratuite mais un peu moins fournie. OpenRunner, plébiscitée par l’UFC-Que Choisir, séduit par son efficacité.
Visorando séduit par sa richesse gratuite, IGN Rando par sa précision et Komoot par son ouverture internationale. Le choix dépendra de votre terrain de jeu, de votre budget et… de votre tolérance aux zones blanches
