Voilà le moment que tout le monde redoute et, bizarrement, attend en même temps. Le troisième week-end de juillet s’annonce comme un vrai marathon d’asphalte ! Vendredi 18 et samedi 19 juillet, Bison Futé sort la carte rouge pour les départs, avec des files de voitures à perte de vue, un soleil (parfois trop généreux) et des radios qui tournent en boucle. Les autoroutes se transforment en véritables rivières de valises et de glacières, où chaque famille rêve d’être la première à poser sa serviette sur la plage.
Ce n’est pas seulement un défi de patience : c’est aussi le moment de ressortir les playlists de l’été, les jeux de devinettes sur l’autoroute et les sandwichs improvisés sur la banquette arrière. Les grands axes comme l’A10, l’A7, l’A63 ou encore l’A9 se préparent à accueillir des marées humaines en quête de soleil… et de nouvelles anecdotes à raconter à la rentrée.
Les axes stars du week-end : direction Atlantique, Sud-Est et galère généralisée
Cette année encore, Bison Futé anticipe des ralentissements records. Du vendredi matin jusqu’au soir, la circulation sera survoltée en direction de l’Atlantique, du Sud-Est et même du centre du pays. L’A10, l’A11, l’A7 et la mythique A63 verront défiler des kilomètres de pare-chocs collés, pendant que les conducteurs rivalisent de créativité pour occuper petits et grands.
En Île-de-France, les barrières de péage deviendront les spots les plus redoutés, avec des bouchons qui s’étirent dès la fin de matinée. Samedi, rebelote : les axes du centre, du sud et même les accès au tunnel du Mont-Blanc ne seront pas en reste. Les vacanciers devront jongler entre patience, stratégie de départ matinal, et playlist anti-craquage.
| Axe concerné | Période critique |
|---|---|
| A10, A11, A63, A7, A9 | Vendredi & samedi matin/soir |
| A6, A8, A75, RN165 | Dès la fin de matinée |
| A13, A20, A71, A61 | Milieu de matinée à soir |
Les retours ne sont pas épargnés : le jeu de la chaise musicale continue
Bison Futé classe aussi certains axes en orange, voire en rouge pour les retours, surtout dans le Grand-Ouest, le Nord et l’arc méditerranéen. Là encore, les bouchons jouent à saute-mouton d’un péage à l’autre, surtout dimanche sur l’A7, l’A9, l’A43 ou la fameuse entrée du tunnel du Mont-Blanc. Ceux qui partent à contre-courant ne sont pas forcément mieux lotis, et les habitués savent que la clé, c’est d’avoir de l’eau fraîche et une bonne dose d’humour.
Le dimanche 20 juillet, même topo : la zone Sud-Est reste sous haute tension, et certains tronçons réclament toute l’attention des conducteurs déjà fatigués.
Les astuces des pros : évasion réussie ou galère évitée ?
Face à ce ballet d’embouteillages, chacun a sa tactique. Certains misent tout sur le départ aux aurores, d’autres choisissent les petites nationales, quitte à rallonger un peu la route mais à gagner en sérénité. Les plus chanceux partent en train ou optent pour le covoiturage, espérant échapper au grand rush.
Dans tous les cas, c’est l’occasion d’observer un vrai phénomène français : ce moment où tout le monde, même les plus impatients, finit par chanter ensemble ou se raconter des souvenirs pour patienter. Les vacances commencent bien avant d’arriver à la mer… parfois dès le premier ralentissement.
Source / Bison Futé / Le Figaro
