Marseille : ces trois quartiers à éviter selon les habitants (et pourquoi ils inquiètent)

Par AmandinQG

Visiter la France

J’adore Marseille. C’est une ville bouillonnante, lumineuse, authentique comme peu d’autres en France. Mais soyons honnêtes : comme dans toutes les grandes métropoles, certains quartiers suscitent l’inquiétude, surtout quand on débarque sans connaître. Je me suis intéressé à ce que les Marseillais eux-mêmes en disent. Voici trois quartiers qu’ils citent souvent comme « à éviter », en expliquant pourquoi.

Les quartiers Nord : des tensions qui pèsent sur le quotidien

Je suis allé me balader plusieurs fois vers les quartiers Nord, notamment à la Castellane, à la Bricarde ou encore à la Busserine. Ce sont des zones souvent mises en avant dans les médias, et pas toujours pour de bonnes raisons. Sur place, j’ai senti un vrai contraste : des habitants chaleureux, des enfants qui jouent, des commerçants actifs… et pourtant, une ambiance parfois pesante.

Les riverains eux-mêmes le disent : la présence du trafic de drogue, les règlements de comptes et l’impression d’abandon de certains services publics leur font craindre pour leur tranquillité. Ce n’est pas tous les jours, ce n’est pas partout, mais c’est assez récurrent pour que la méfiance s’installe, surtout quand on ne connaît pas.

Félix-Pyat : un quartier qui cumule les difficultés

Situé dans le 3e arrondissement, Félix-Pyat revient souvent dans les discussions. Quand j’ai interrogé des amis marseillais sur les endroits où ils ne se sentaient pas en sécurité le soir, ce nom est revenu plusieurs fois. Là encore, ce n’est pas une zone sans vie ni espoir – au contraire, il y a une vraie dynamique locale – mais elle souffre d’une image tenace.

Le problème ? Un taux de pauvreté élevé, des immeubles vieillissants, peu d’espaces verts et une forte présence policière qui rappelle les tensions existantes. Beaucoup d’habitants regrettent que ce quartier, pourtant proche du centre, soit si souvent délaissé dans les investissements publics. Certains jeunes y trouvent malgré tout des structures d’accompagnement, mais la réputation, elle, colle à la peau.

La Belle-de-Mai : entre renaissance et zones d’ombre

Je dois dire que la Belle-de-Mai m’a beaucoup surpris. D’un côté, c’est un quartier en pleine mutation, notamment grâce à la Friche, ce lieu culturel génial où l’on croise artistes, familles, étudiants. De l’autre, dès qu’on s’éloigne de ces pôles d’activité, l’ambiance change vite. Certains coins sont marqués par l’insalubrité, des squats, et un sentiment d’insécurité grandissant chez les résidents.

Ce paradoxe, les habitants le vivent au quotidien. Ils voient leur quartier évoluer, mais pas toujours dans le bon sens pour tout le monde. On sent que ça pourrait devenir un lieu de vie agréable, mais pour l’instant, ils demandent surtout des actions concrètes sur la sécurité et l’entretien.

En résumé ? Marseille reste une ville pleine de promesses et de quartiers incroyables à découvrir. Mais si vous débarquez sans repères, prenez le temps de discuter avec les locaux, de comprendre la réalité du terrain, et de rester prudent, surtout la nuit, dans certaines zones en tension. Rien ne remplace l’expérience directe, mais mieux vaut savoir où l’on met les pieds.

amandin dorine

AmandinQG

Curieux de tout et voyageur expérimenté, je vous fais découvrir les secrets que je trouve à travers mon parcours.